Au revoir martinet

 

Depuis la mi-août, les rues de Lavaur comme celles d’autres centres historiques sont devenues silencieuses au petit matin, plus de petits cris stridents, plus de bolides effilés sillonnant les rues à toute vitesse au-dessus de nos têtes, les martinets noirs nous ont quittés. Dès l’élevage des jeunes terminé, il n’y a plus de raison de rester, leur horloge biologique les amène à engager la migration dès la seconde quinzaine de juillet. Les martinets noirs font route plein sud et comme cette espèce ne se pose que pour se reproduire, elle vole nuit et jours en parcourant bien souvent plusieurs centaines de kilomètres quotidiennement. Comme pour tous les migrateurs s’acheminant vers l’Afrique, les difficultés sont multiples. Il y a bien entendu la distance séparant de plusieurs milliers de kilomètres le lieu de reproduction et celui d’hivernage, mais il y a aussi les massifs montagneux à franchir, la méditerranée et le Sahara à survoler pour atteindre les lointaines terres du centre et du sud du continent africain.

 

Au printemps prochain, nous guetterons le retour des martinets noirs.

 Photo : martinets noirs - J.P Thelliez

 

 

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