Vous connaissez très probablement le Martinet noir (silhouette du logo) mais peut être pas le Tarier pâtre. Le premier anime de ces cris aigus et de ces vols tourbillonnants les villes et villages en période estivale. Le second, plus discret pour qui ne sait où le rechercher, occupe la campagne, les milieux ouverts.
De nombreux secteurs de nos campagnes ont vu disparaitre le Tarier pâtre par manque de proies et de haies pour établir le nid. Le Martinet noir présente des effectifs globalement stables mais est toutefois menacé localement par la rénovation des bâtiments ne laissant plus de cavités pour la nidification. Bien qu’occupant des milieux différents, martinets et tariers sont tous deux dépendants de la quantité d’insectes constituant leur régime alimentaire.
Alors si le petit guetteur nous observe depuis le haut de son perchoir et si, plus loin, des cris stridents retentissent à l’approche du village, nous pouvons être rassurés, l’environnement du lieu visité est encore en état de les accueillir.
« OUF, ils sont là !» me vient toujours à l’esprit lorsque je me balade et rencontre le Martinet noir et le Tarier pâtre, alors attachée à ces deux espèces, ils marquent l’esprit de A TIRE d’AILE.
Photo : Tarier pâtre - P. Tirefort